Grandvillers Aux Bois - Beaupuits

Commune du plateau Picard

 
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LA COMMUNE

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Situation géographique


La commune de Grandvillers-aux-Bois est située dans le département de l’Oise, en Picardie. Elle fait partie de la Communauté de Communes du Plateau Picard et dépend du Canton de Saint-Just-en- Chaussée.

Elle reste relativement proche de l’agglomération Compiégnoise (23 km) et de l’agglomération Clermontoise (19 km). Elle se situe également à 4 km d’Estrées-Saint-Denis et 13 km de Saint-Just-en- Chaussée.

Elle est délimitée par les communes de La Neuville-Roy au Nord-Ouest, Moyenneville au Nord-Est, Rouvillers au Sud-Est et Cressonsacq au Sud-Ouest.

Grandvillers-aux-Bois englobe deux villages :

Beaupuits et Grandvillers-aux-Bois, distants d’environ 1.5 km.
Le territoire communal présente une superficie de 663 hectares : il s’étend sur 4 km dans la direction nord-est / sud-ouest et sur 1,5 km d’est en ouest.


Topographie


La commune se situe sur le plateau picard et présente une topologie peu accidentée. En effet, on observe un dénivelé d’environ 25 mètres sur l’ensemble du territoire avec le point le plus haut de Grandvillers-aux-Bois qui se situe à « La Grande Remise » à 92 mètres, et le point le plus bas, dans la vallée de Beaupuits, à 67 mètres.

Néanmoins ce relief modeste structure le territoire communal, avec les deux villages qui sont situés l’un et l’autre dans le pli de la vallée de Beaupuits et de la vallée de Grandvillers-aux-Bois ; ces deux vallées forment en fait une unique continuité topographique.

Cette vallée est une vallée sèche qui ne possède pas de cours d’eau pérenne. C’est un vaste talweg secondaire qui draine les eaux de ruissellement et qui se connecte au Nord sur la vallée de l’Aronde, à hauteur de Moyenneville. Il donne du sens au paysage et à la topologie du secteur. Par exemple, la route qui part de Beaupuits pour rejoindre Moyenneville, suit le thalweg.

Sur la carte ci-dessous, on notera le dessin en Z du vallon qui caractérise le secteur. Cependant, cet aspect n’est pas très perceptible par la route qui relie les deux villages.

Ce relief peu marqué, a favorisé des cheminements qui lui sont relativement indépendants. En effet, les pentes parcourues restent faibles, même lorsque les chemins ne suivent pas les courbes de niveau.
C’est le cas de la route qui relie les deux villages et qui empreinte le chemin le plus court, sans tenir compte du parcours en Z de la vallée.

La situation des villages dans le vallon, favorise leurs intégrations au site, puisque dès qu’on se situe sur le plateau et sur les points hauts, les deux villages restent très peu visibles, et semblent tapis « naturellement » dans les creux du relief.

A contrario, on remarquera que les fermes et leur typologie architecturale caractéristique, que ce soit celles de Grandvillers-aux-Bois ou celles de Beaupuits, ont cherché à se dégager des talwegs. Pareillement, le petit ensemble des maisons qui longent la route départementale est situé sur le plateau.

On voit aussi que Rouvillers, village situé à proximité, à l’inverse de Grandvillers-aux-Bois et de Beaupuits est plutôt un village qualifiable de village de plateau.


Le Climat


Les données climatiques proviennent des stations météorologiques les plus proches de :

- Godenvillers pour les températures
- La Neuville-Roy pour les précipitations
- Beauvais pour les vents


1. Les températures


Les températures annuelles observées ne passent que très rarement en dessous de 3,5°C. Les hivers sont plutôt doux. Les températures estivales restent modérées et avoisinent généralement les 18 °C. La température moyenne annuelle oscille généralement autour de 10°C, et on observe un écart thermique moyen entre l’été et l’hiver d’environ 15°C.




  1. 2.Les précipitations


En moyenne, les précipitations sont comprises entre 600 et 650 mm pendant une année (réparties entre 150 et 160 jours).
Les précipitations sont plus abondantes en hiver, notamment en Novembre, décembre et Janvier, mais également à la fin du printemps en mai et Juin.

On observe moins de précipitations au cours du mois de Juillet et du mois d’août et elles proviennent généralement lors d’évènements orageux accompagnés de fortes pluies. Ces épisodes orageux restent cependant, relativement rares.

La commune présente donc un caractère humide et un climat tempéré océanique (dû aux températures modérées et à l’abondance des précipitations), à influences continentales déjà sensibles.


  1. 3.Les vents


Selon l’Etude d’Environnement et d’Impact préalable au remembrement de Grandvillers-aux-Bois réalisée pour la Direction Départementale de l’agriculture et de la forêt, deux groupes de vents sont mis en évidence :

- Des vents provenant de l’océan Atlantique (Secteur Sud-ouest) : ces vents peuvent atteindre 180 Km/h et plus et sont généralement porteurs de précipitations.

  1. -Des vents provenant du secteur Nord-est : ils sont moins longs et moins intenses mais froids et desséchants.


Les milieux naturels



  1. 1.La flore de Grandvillers aux Bois


Le territoire communal est majoritairement occupé par des champs cultivés présentant un écosystème particulier, l’agrosystème (l’agrosystème se différencie de l’écosystème naturel puisqu’il est directement créé par l’activité agricole. Il est donc en permanence contrôlé par l’homme. Ainsi, très peu d’espèces naturelles s’y développent. Grandvillers-aux-Bois comptent quelques boisements (bosquets, talus, haies), mais en nombre très limité.

Les espèces végétales dominantes sur le territoire de Grandvillers-aux-Bois sont les suivantes :

       


  1. 2.La faune de Grandvillers aux Bois


Le territoire étant très occupé par l’activité agricole, montre une faune relativement pauvre. Cependant, on retrouve plusieurs petits gibiers de plaine tels que la perdrix grise et le lièvre. Les champs attirent également plusieurs espèces comme le lapin de garenne, la corneille noire, ou encore l’alouette des champs en quête de nourriture. Ces espèces sont très souvent chassées par les exploitants agricoles.

Plusieurs aménagements ont été malgré tout mis en place tels que des égrainoirs et des abris afin de permettre aux animaux de passer au mieux l’hiver.

On trouve enfin plusieurs micromammifères (campagnols, rats, etc.) et leurs prédateurs (faucons crécerelles, renards, etc.)
Les espèces animales dominantes sur le territoire de Grandvillers-aux-Bois sont les suivantes :

       


  Géologie


  1. 1.Histoire géologique de la commune :

Le socle crayeux s’est déposé au cours du Crétacé supérieur, il y a environ 70 millions d’années alors que la mer recouvrait encore l’ensemble du secteur. Ce socle crayeux a été partiellement érodé et altéré pendant la période d’émersion qui a suivi (retrait de la mer).

Puis au cours du Cénozoïque, la mer ayant reconquis ces territoires, des dépôts marins se sont mis en place sur le socle. Ces dépôts ont été presque érodés sur le plateau picard pendant la période d’émersion suivante (ère Quaternaire): Seules quelques buttes témoins ont été conservées (Francières, Pronleroy, Cernoy).

Sur le plateau, là où ces formations ont disparu, les phénomènes d’altération de la craie déjà rencontrés à la fin du Crétacé, se sont poursuivis et ont abouti à la formation d’une argile à silex. Enfin au cours du Quartenaire, l’ensemble des formations a été recouvert par les limons de plateaux, sédiments déposés par les vents. Trois principaux dépôts de limons peuvent être distingués : les limons de plateau au sens strict, les limons de vallées sèches et les limons de pente, issus d’une phase ultérieure et contenant une forte proportion d’argile et de silex.

C’est aussi à cette époque que les principaux cours d’eau se sont mis en place. Ces derniers ont creusé des vallées comme celle de l’Aronde et y ont déposé des alluvions.

Sous l’action des eaux de ruissellement et l’effet gravitaire, les limons, très sensibles à l’érosion, ont été décapés puis entrainés sur les flancs et dans les fonds des vallées sèches constituant ainsi des colluvions.


  1. 2.Pédologie de Grandvillers-aux-Bois :

Le territoire communal est riche en sols sur limons de plateau, les plus favorables à la culture, ainsi qu’en sols sur limons de pente.
Les autres affleurements donnent des sols moins favorables : présence de sables, de craie, et de colluvions.


  1. 3.Géologie de Grandvillers-aux-Bois, aujourd’hui :

La coupe géologique schématique représentée ci-dessous montre la disposition de ces formations dans le secteur communal selon un transept Est-Ouest. On y voit un recouvrement limoneux quasi- total :

                   


Aujourd’hui, la commune de Grandvillers-aux-Bois est donc essentiellement marquée par la présence de limons de plateau (LP) : on retrouve principalement ici, des limons bruns argilo-sableux, bien représentés sur la plaine picarde. Ces limons peuvent atteindre de grandes épaisseurs. Au voisinage des sables thanétiens, ils deviennent de plus en plus sableux (e2).

Les vallées de Beaupuits et de Grandvillers-aux-Bois quant à elles, sont marquées par la présence de craie campanienne (C6). Cette craie blanche, et tendre, épaisse d’au moins 100 mètres, renferme de nombreux lits réguliers de rognons de silex noirs à patine blanche.

Enfin, on retrouve au fond de la vallée de Beaupuits, des limons de fond de vallée sèche (LV) : ces fonds de vallées sèches sont occupés par des limons bruns colluvionnés dérivant souvent en limon de pentes. Ces limons masquent souvent des alluvions crayeuses à silex peu roulés ou brisés.

On remarque que les niveaux crayeux du Sénonien et sableux du Thanétiens n’affleurent que lorsque l’érosion a été suffisante pour décaper les couches surincombantes. Les affleurements de craie et de sable sont ainsi visibles sur les coteaux de la vallée de Beaupuits.

Notons l’existence de plusieurs petites marnières aux lieux-dits « Les Vignes », « Bois de Coupelle », « Chemin de Clermont » et « Vallée de Beaupuits » ainsi qu’une ancienne carrière de sable (lieu-dit « Le moulin de Rouvillers », exploitées pour des besoins locaux.


                                                                                                         

  Hydrographie - Hydrogéologie - Hydraulique :


  1. 1.Hydrographie


Aucun cours d’eau ne traverse la commune de Grandvillers-aux-Bois. Cependant le territoire de Grandvillers-aux-Bois appartient intégralement au bassin versant de l’Aronde, au Nord.
On notera que la qualité générale de classe 1 B de l’Aronde demeure de qualité convenable avec toutefois, un handicap concernant le prélèvement d’eau qui est trop important par rapport aux potentialités du milieu naturel.

Parmi les actions du SDAGE pour que l’Aronde puisse prétendre au maintien en classe 1, on notera la lutte contre l’érosion et le ruissellement.


  1. 2.Hydrogéologie


Des formations géologiques affleurant dans la zone d’étude, seule la craie est aquifère.
La protection de cette nappe est faible à nulle. En effet, les limons qui recouvrent partiellement la craie, ne sont pas de nature à réaliser une protection. L’alimentation de cette nappe se fait par infiltrations directes des eaux de précipitations du plateau picard. Ces caractéristiques expliquent sa grande sensibilité aux polluants, comme les nitrates d’origine agricole.

Afin de limiter les risques de contamination, il est nécessaire de pratiquer une fertilisation raisonnée. Cependant, du point de vue de l’environnement spatial et paysager, Il est impératif d’éviter au maximum les ruissellements qui entraînent des accumulations de nitrates aux points bas, dépassant la capacité d’épuration des sols.

Au niveau des zones à forte fracturation comme les vallées sèches de Grandvillers-aux-Bois et de Beaupuits, la nappe est plus sensible. Cette nappe est utilisée pour l’alimentation en eau potable, notamment au niveau du captage de Moyenneville où il y un risque de pollution par les nitrates. Elle s’écoule généralement du sud-ouest vers le nord-ouest du territoire.

On retrouve plusieurs captages d’eau potable sur le plateau picard qui exploitent la nappe de craie. Leur protection reste une priorité. Il n’existe pas, sur le territoire de Grandvillers-aux-Bois de captage d’alimentation en eau potable. La commune est alimentée à partir du forage de Pronleroy (Captage de bonne qualité).

Le syndic d’alimentation, est géré par la SAUR, et y regroupe les communes de Pronleroy, Cressonsacq, Grandvillers-aux-Bois et Rouvillers.

Le captage présent sur la commune de Moyenneville, à environ 450 mètres du territoire de Grandvillers-aux-Bois, en aval hydraulique de la vallée de Beaupuits, présente un taux de nitrate de l’eau captée assez élevé.

On retrouve enfin plusieurs captages agricoles sur l’ensemble du territoire communal.


  1. 3.Hydraulique


On notera l’insistance du rapport d’étude d’environnement et d’impact préalable au remembrement sur la lutte contre le ruissellement. En effet, le ruissellement peut faire apparaître les nuisances telles que :

  1. -L’érosion de la partie superficielle des sols (comportant les complexes humides porteurs de fertilité).

  2. -L’accumulation de l’eau aux points bas (terre molle, risque d’inondations ponctuelles).

  3. -L’entraînement des engrais vers la nappe, vers les eaux superficielles (étangs, rivière).

  4. -La perte de la ressource : l’eau ne profitant pas à la fertilisation ; elle ne profite pas non plus

à la recharge de l’aquifère.

Parmi les moyens de lutte, on note :
- Le maintien d’une couverture végétale, des arbres, des haies.

- Le maintien des talus.

  1. -Le maintien, la création et l’entretien des fossés.

  2. -Le chemin non goudronné.



   PATRIMOINE HISTORIQUE DE LA COMMUNE


Aucun monument ou bâtiment remarquable sur la commune n’est protégé par la législation des Monuments Historiques.

1. Patrimoine historique de Grandvillers-aux-Bois à caractère religieux

En 1825, la commune de Beaupuits fut réunie à celle de Grandvillers-aux-Bois. Chacun des deux villages conservent aujourd’hui leur église et leur cimetière.

L’église de Beaupuits est bâtie à côté d’un monastère. Elle a subit quelques transformations depuis sa construction, puisqu’il n’y avait pas de clocher. Celui-ci date du début du 20ème siècle. Autrefois, le bas de ce clocher était fermé par des portes et servait d’entrepôt pour les pompiers. Dans les années 1970, les portes furent supprimées et arrêt de bus a été aménagé.

Le monument aux morts de Grandvillers-aux-Bois est situé dans le cimetière de Beaupuits. Il fut édifié sur la tombe de plusieurs soldats tués lors d’une permission, pendant la guerre de 1914-1918.

Un calvaire est situé à l’intersection de la route départementale D36 et la rue du Calvaire.
Une croix est encore présente le long de la route communale n°4, en sortie de Grandvillers-aux-Bois.

   
   


2. Ancienne Distillerie de Beaupuits et ancienne ligne de chemin de fer

La commune fut longtemps marquée par la présence d’une distillerie agricole de betteraves, à Beaupuits. On peut voir encore quelques traces de cette ancienne distillerie aujourd’hui détruite, par la présence de cheminements en pavés sur quelques terrains privés.

Le territoire communal reste très marqué par l’ancienne voie ferrée qui reliait Froissy à Estrées-Saint- Denis. Cette ancienne ligne de chemin de fer coupe le territoire en deux : elle est en partie remplacée par un chemin traversant un talus boisé, mais quelquefois, elle a été cultivée.
Une gare se situait à Beaupuits à proximité de la distillerie. Ce bâtiment existe toujours aujourd’hui mais appartient à un particulier et fut transformé en résidence secondaire.




3. Autres éléments remarquables du patrimoine communal

La commune conserve les ruines d’un ancien moulin situé à mi-chemin entre les villages de Beaupuits et de Grandvillers-aux-Bois.

Un arbre remarquable est également présent sur la commune : l’Arbre des Pauvres. Il est situé sur un point stratégique (point culminant où les troupes françaises et allemandes envoyaient les éclaireurs pendant la Grande Guerre) à la croisée de plusieurs chemins. Les « anciens » des villages voisins avaient l’habitude de se retrouver pour discuter sous cet arbre.


4. Sites archéologiques

Un site archéologique est connu par le Service Régional des Affaires Culturelles sur le territoire communal.
Il s’agit d’un site circonscrit dans un cercle de 250 mètres de rayon environ situé au lieu –dit « La Sente du Moulin ».





 

ENVIRONNEMENT NATUREL DE LA COMMUNE